En lettres avec Mme Mansour et en arts appliqués avec Mme Migraine George, des élèves de terminale CAP Installateur Sanitaire et Peintre Applicateur de Revêtements, reviennent sur leur confinement.
ECRIRE NOTRE CONFINEMENT
A partir d’un travail individuel d’écriture de 15 minutes, production d’un texte collectif :
2IS présents : Eliezer, Dylan, Mamoudou, Mohamed et Patrick
Sentiments contrastés :
Ce fut très difficile de rester seul à la maison sans voir les amis et les profs, impression d’abandon, de solitude. Étrangeté, Énervement, solitude. Dure étape. Difficile de faire les devoirs seul surtout au début.
Confinement nécessaire pour lutter contre la maladie dangereuse et mortelle : il est accepté et non subi. Il y a eu des moments de bonheur aussi. C’était si calme que les oiseaux étaient plus forts que les voitures... La nature a repris ses droits : les animaux pouvaient vivre sans crainte. Bénéfique aussi les épreuves redoutées qui sont annulées surtout l’anglais et la technologie. Chacun était là mais à distance : on se sentait heureux avec les visios. Toujours en mouvement, toujours en action. On ne s’ennuie pas en famille. Pratique du sport chaque jour. Finalement pas si gênant.
L’annonce du déconfinement a libéré. Sorties à Lyon. Rendez-vous.
C’est triste de ne pas faire le stage, de voir le nombre de morts frappés par le virus, les difficultés économiques de la France. On ne reverra plus la France que l’on a connue autrefois. Deux mois INOUBLIABLES.
2PAR présents : Mohamed, Ibrahim, Plamedi, David, Ayoub, Yasmina, Ibrahima
Tristesse pour tous ceux qui sont touchés par le virus. On ne le souhaite à personne. Perte d’un ami. Pensées tristes pour ceux qui nous ont quittés et reviennent dans notre présent car on a tellement le temps d’y penser. Douleur. Cycle éternel des virus qui reviennent tous les 100 ans. Peur d’un nouveau confinement.
Deux longs mois dans le calme pour se connaitre un peu mieux : la solitude ouvre le regard. Deux longs mois pour passer du temps en famille. Deux longs mois pour faire du sport dans la chambre et se maintenir en forme, dessiner, vivre le Ramadan tranquillement et ressentir la solidarité chaque soir à 20 heures, applaudissements à la fenêtre.
Un virus qui a mis le monde à genoux. Durant 55 jours la France a changé. On a perdu nos anciennes habitudes. Chacun de nous a adopté une nouvelle vie. Le monde de nos ancêtres a changé et notre génération est devant l’inconnu. Retrouver la vie d’avant : impossible de rester ainsi. Aujourd’hui heureux de retrouver les profs et les amis ! Au revoir coronavirus !
Les dessins ont été réalisés par David K.